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Extension et réhabilitation du groupe scolaire Adrien Bonnel

Pont-Sainte-Maxence, Oise (60)-FR

Année

2021

Ville de Pont-Sainte-Maxence

Maître d'ouvrage

Budget

5 500 000 € HT

2 140 m²

Surface

Amélie Fontaine (architecte mandataire)
Jeanne Darrasse Architecte (co-traitante)
Etudes Bois du Barrois (BET structure bois)
Cabinet Ghesquiere Dierickx (Economiste - OPC)
Géonomia (BET fluides - thermique - environnement)
Art Acoustique (Acousticien)

Equipe

Le site du projet s’appuie sur les nombreuses qualités du dialogue entre un tissu historique dense, avec de nombreuses constructions anciennes et une atmosphère de village favorable aux échanges et à la mobilité douce et un tissu résidentiel plus lâche, développé le long de l’Oise dans la 2ème partie du XXème, avec une structure urbaine de pavillons entourés de jardins, qui lui confère une ambiance de cité jardin.
Le projet proposé s’appuie sur un triple enjeu :
- un fonctionnement optimal de l’école en lien avec les contraintes du site
- le confort, en anticipation des situations climatiques à venir (intégrant des logiques de construction à faible empreinte carbone et à économie d’énergie)
- la rénovation et l’intégration de l’existant, répondant aussi à des objectifs environnementaux (limiter les démolitions et l’imperméabilisation des sols).
L’équipe a visé une très grande fonctionnalité des locaux qui permet d’assimiler l’ensemble de l’école à une construction neuve. Les classes de l’école maternelle sont situées au coeur d’ilot en lien direct avec la cour, afin de garantir un confort optimum, une grande souplesse dans l’aménagement et une relation à l’extérieur cohérente avec le programme. Leur conception s’appuie sur un apport de lumière continu grâce aux ouvertures en façades, un rapport au paysage au travers des vues, un confort hygrométrique (terre crue), un confort thermique (ventilation, casquette et murs en terre crue) et un confort acoustique (forme de pente du toit et matériaux absorbants).
Le choix du mode constructif est un des axes forts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du projet et aboutir au niveau C2 allant au-delà du programme initial. Le projet s’appuie sur les ressources présentes autour du site de projet pour composer la structure et l’enveloppe du projet : la superstructure est imaginée en bois et l’enveloppe constituée de caissons préfabriqués isolés en paille pour les murs extérieurs et pour la toiture du bâtiment. Cette logique constructive permet de créer un important puits de carbone.
L’intervention s’appuie également sur la légère pente naturelle du site, qui s’ouvre vers le sud, pour imaginer une gestion des eaux simples en extérieurs (noues infiltrantes). Les deux bandes Nord – Sud, latérales aux cours de récréation sont modelées pour créer une noue infiltrante. Il ne s’agit pas de laisser stagner l’eau, mais plutôt de la stocker ponctuellement pendant les épisodes de pluie. Ainsi, le projet limite l'imperméabilité des sols et propose la récupération systématique des eaux pluviales, (cuve de 45m3 sous la cour de récréation) pour alimenter en Eau de pluie les jardins et les services de la ville. L'espace est largement perméable et planté. Le projet travaille avec toutes les strates végétales, et sélectionne les essences en privilégiant les espèces mellifères et adaptées aux enfants.
Enfin, le projet prend en compte avec attention les enjeux du chantier en site occupé. Le système de greffe sur l’existant et la nature de la construction permet d’envisager la cohabitation école / chantier.

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